🦘 La Conscience De Soi Est Elle Trompeuse
Votrecorps est divin, votre Conscience est divine, et votre vie, est un cadeau du divin, afin d’expérimenter, afin de grandir, afin d’évoluer. Vous êtes souverain (e), ce qui signifie que vous êtes une Conscience Souveraine dans l’Univers, vous êtes libre d’expérimenter la vie, tant que vous ne nuisez pas aux autres.
Dissertla conscience peut elle tromper l’homme sur lui même A La conscience se dit en deux sens : la conscience psychologique qui permet d’être soi et d’être présent dans la
Nosreprésentations que nous nous créons sont des images que nous nous bâtissons à l’aide de notre vie affective, ce qui veut dire avec notre contact avec le monde extérieur.
Grâceà cette distance vis-à -vis des jugements, la pleine conscience rend possible le mode « être ». De même, Epictète introduit la possibilité d’une acceptation du moment présent en ces termes : « Ne demande pas que ce qui arrive arrive comme tu veux. Mais veuille que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux ».
III Conditions pour que tout prise de conscience soit effectivement libératrice. A. La prise de conscience doit permettre la connaissance unificatrice de soi. B. La prise de conscience doit être une responsabilité autonome. C. La prise de conscience doit être le bonheur d'une vérité délivrant de l'illusion. Conclusion.
tifiéepar une théorie de la conscience que par une métaphysique de la substance. Dans ce chapitre est forgé le concept de « conscience de soi » (self -consciousness). Ayant ainsi refondé sa théorie, Locke a profité de la 2e édition de Y Essai pour introduire dans ses analyses précédentes des références à la conscience qui, d
Cest faire le choix de cultiver cet art d’exercer sa conscience dans l’ici et maintenant afin d’intégrer sur un plan supérieur les pensées, les émotions et les sensations qui véhiculent les peurs, les attentes, et les frustrations. En d’autres mots :
A La conscience réflexive : il est possible de réinterroger la conscience que l'on a de soi. Rôle de la philosophie dans la réflexion que l'homme peut avoir sur lui-même. → Référence: « connais-toi toi même » ( Socrate ) B) La pratique : agir pour mettre à l'épreuve ce que je crois être. → Référence: Hegel qui montre que la
Elleactive le processus de conscience de soi et d'évolution, en même temps qu'elle nous apprend à communiquer d'une façon plus intuitive, avec le monde et plus directe avec les autres. L'interprétation et l'analyse du rêve permettent à l’individu de se reconnecter avec son désir profond ou le soi intérieur (le mandala intérieur selon Jung). Cette approche permet
c6xxO1. Introduction Pourrais-je avoir la certitude de mon existence et de mon identité si j'étais entièrement seul ? Cette question invite à interroger le rôle de la présence d'autrui dans la constitution de la conscience et plus précisément de la conscience de soi. On croit communément que ce sont des données originaires, que la conscience est notre modalité d'être spontanée et que chacun a la connaissance immédiate de son identité c'est-à -dire de ce qu'il a de commun avec les autres hommes identité humaine et de distinct d'eux identité personnelle. L'énoncé suggère implicitement qu'il y a peut-être là , une naïveté, car l'expression prendre conscience de soi » connote l'idée d'un processus. La question est de savoir ce qui le rend possible. Faut-il suivre Descartes et croire que la démarche conduisant un sujet au savoir de son existence et de son identité ne passe pas par les autres, qu'elle s'effectue dans la solitude d'une méditation et même dans une expérience proprement solipsiste? Thèse La conscience que le sujet prend de lui-même est une expérience solitaire. Car renversement dialectique est-il légitime de croire que la conscience et la subjectivité soient des données originaires ? Il est douteux que l'enfant sauvage ait une conscience de lui-même et du monde, développée. Il faut pour cela les apprentissages linguistiques par lesquels on peut se mettre à distance du monde et de soi-même pour signifier et se représenter or un milieu de paroles est un milieu où l'autre est omniprésent. Il faut la présence de l'autre pour qu'un Je », une identité se saisisse par rapport à un tu » ou une altérité. Il faut le miroir de la raison des autres pour se découvrir soi-même comme participant d'une dimension commune. Il faut aussi la lutte à mort des consciences pour se découvrir désir de reconnaissance et de liberté. Et plus intimement encore, l'idée qu'un homme se fait de lui-même est largement tributaire de la confiance, de l'amour ou du mépris dont il se sent l'objet. Tout porte à croire que la subjectivité n'est pas une citadelle, extérieure au réseau de relations dans lesquelles elle se construit et se représente à elle-même. Autrui est toujours déjà présent à la conscience de soi passe par lui. Antithèse l'intersubjectivité est la condition de la subjectivité. Néanmoins Dépassement qu'autrui soit un médiateur entre soi et soi-même ne signifie pas que la prise de conscience de soi exclue le retour solitaire sur soi. Le sujet peut se saisir aussi réflexivement or la réflexion n'est jamais aussi féconde que lorsqu'elle n'est pas aveuglée par les puissances trompeuses, d'ordinaire si efficientes dans la vie sociale l'amour propre par exemple ou la mauvaise foi. L'effort de lucidité exige parfois, de se retirer du commerce des hommes pour faire la lumière sur un objet, ici sur soi-même, mais cette solitude là n'est pas une expérience solipsiste. Elle est toute bruissante de la présence des autres même dans leur absence. On peut ainsi se demander si ce qui fait la fécondité de la retraite cartésienne n'est pas précisément cette manière de ne pas être seul, de porter l'autre en soi, d'une manière si absolue que cet autrui intérieur, Descartes l'appelle Dieu. Descartes n'est pas au milieu des autres lorsqu'il affronte la question Qu'est-ce que je peux tenir pour certain ? ». Il s'est retiré dans son poêle, dans le silence et la solitude propices à la méditation. Celle-ci est un exercice spirituel dans lequel le sujet fait retour sur lui-même pour se pénétrer d'une vérité. C'est une conscience seule avec elle-même qui va faire l'expérience de l'évidence de son existence et de son essence. Descartes est même si seul qu'il a perdu le monde. La réfutation des certitudes sensibles l'a anéanti et avec lui, l'existence des autres. Or c'est précisément au moment où il a fait le vide qu'il découvre qu'il peut douter de tout sauf du sujet qui doute. Je pense donc je suis ». A l'instant où je pense, même si ce que je pense est douteux, il y a quelque chose qui résiste au doute. C'est le sujet de ce doute. Je suis certain de mon existence et je suis certain que cette existence est celle d'une substance pensante. La prise de conscience de soi est bien chez Descartes une opération solitaire et même solipsiste. Car si la conscience peut s'assurer d'elle-même dans la mesure où elle a un rapport d'intériorité avec elle-même, elle ne peut être certaine de l'existence d'une autre conscience puisque pour avoir cette certitude il faudrait être cette autre conscience. La conscience de soi se découvre coupée de toute autre certitude que la certitude d'elle-même. Elle ne peut pas être sûre que les images des choses extérieures soient autre chose que les images d'un rêve. Problématisation transition. Ce qui fait problème à plus d'un titre car y a-t-il sens à vider la conscience de tout objet intentionnel ? Toute conscience est conscience de quelque chose » affirme Husserl. La phénoménologie tire de cette observation l'idée que l'anéantissement de l'objet est aussi l'anéantissement du sujet qui se projette vers lui. A vouloir saisir un être là où il n'y a qu'un acte ou un mouvement on trahit l'expérience réelle de la conscience. Le solipsisme, de même, est problématique car l'existence d'autrui est pour chacun de nous une évidence pré réflexive et on ne voit pas comment un sujet pourrait advenir à la conscience, à la subjectivité, au sentiment de son identité s'il était privé de la présence des autres. Le sujet cartésien n'est pas un sujet originaire. Il est le résultat d'une formation, d'un milieu culturel c'est-à -dire d'un contexte où les autres sont omniprésents. Ainsi s'il peut s'assurer de leur existence par un raisonnement par analogie, son tort est d'oublier qu'avant d'être capable de raisonner et simplement de pouvoir dire Je, le commerce des autres est nécessaire. Il est nécessaire pour développer les aptitudes proprement humaines la bipédie, la propreté, la parole, la pensée, la normativité de la conduite etc. Hors d'un milieu social le soumettant aux apprentissages requis, soit par mimétisme soit par transmission éducative, le petit de l'homme, comme le montre l'exemple de l'enfant sauvage, n'actualise pas les virtualités de la nature humaine. Celle-ci est tout autant le produit d'un contexte culturel qu'elle en est la condition de possibilité. Ainsi comment serait-il possible d'advenir à la dimension de la subjectivité, à la conscience de son identité si l'on ne se construisait pas dans un milieu de parole et dans un contexte intersubjectif ? L'opération par laquelle une conscience se constitue comme pouvoir de séparation, de division d'avec soi et d'avec le monde est en effet le langage. C'est lui qui médiatise notre rapport à nous-mêmes et notre rapport au monde. En deçà de l'expérience linguistique il n'y a pas de scission sujet-objet, pas de visée de soi-même comme un être distinct du monde des choses et des autres. Dès lors ne peut-on pas se demander, avec la linguistique, ce que le sentiment de notre identité personnelle doit à la capacité de disposer linguistiquement du Je, du tu et aussi de porter un nom? Il ne s'agit pas de dire que le moi est un simple produit de la grammaire ce serait oublier que les langues sont des créations de l'esprit humain, mais de ne pas méconnaître qu'on construit le réel à travers les catégories d'une langue, ce qui n'est pas sans incidence sur la construction de sa propre identité. Benveniste, par exemple, insiste sur le fait que le sujet ne préexiste pas aux actes d'énonciation mais est au contraire institué par eux. La personnalité, la subjectivité au sens psychologique et moral se constitue à l'intérieur du langage. Nous tenons que cette subjectivité » ...n'est que l'émergence dans l'être d'une propriété fondamentale du langage. Est ego » qui dit ego ». Nous trouvons là , le fondement de la subjectivité » qui se détermine par le statut linguistique de la personne ». La conscience de soi n'est possible que si elle s'éprouve par contraste. Je n'emploie je qu'en s'adressant à quelqu'un qui dans son allocution sera un tu. C'est cette condition du dialogue qui est constitutive de la personne, car elle implique en réciprocité que je deviens tu dans l'allocution de celui qui se désigne à son tour par je » Emile Benveniste. Problème de linguistique générale. 1956. Autrui est aussi le médiateur entre soi et soi-même parce que la présence d'autrui donne une distance sur soi-même sans laquelle la conscience reste engluée dans le vécu. Celle-ci ne peut déployer ses ressources qu'en prenant sur elle-même le point de vue de l'extériorité. Or par sa fonction objectivante le regard de l'autre assigne à un tel regard sur soi-même. D'où l'expérience récurrente de la honte. Dans certaines situations on se serait bien passé de se voir comme une conscience peut se voir ! Voilà pourquoi Sartre affirme que la honte dans sa structure première est honte devant quelqu'un » et que Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre. L'autre est indispensable à mon existence, aussi bien d'ailleurs qu'à la connaissance que j'ai de moi-même.» Sartre. Il ne s'ensuit pas que la conscience personnelle soit sous la totale dépendance de l'autre, par où il faudrait parler d'aliénation Cf. L'enfer c'est les autres » mais que pour rompre l'intimité de soi avec soi et développer ses capacités personnelles de jugement, la présence d'autrui est nécessaire. Elle l'est aussi parce que le jugement doit obéir à une norme de vérité et d'objectivité. Or comment cette exigence pourrait-elle se faire jour si l'on ne frottait pas sa cervelle à celle d'autrui ? Seul le dialogue avec l'autre permet de prendre la mesure de l'étroitesse d'un point de vue reçu sans examen. Seul l'effort de penser en se mettant à la place de tout autre » Kant, peut élargir la pensée à la dimension de l'universel, ce qui est l'enjeu de l'activité pensante. Le rapport dialogique dramatise l'essence même de la pensée et tout se passe comme s'il était la condition de possibilité de la pensée véritable au sens où elle est le dialogue de l'âme avec elle-même » Platon. Il s'ensuit que si l'impératif delphique Connais-toi toi-même » invite à la connaissance de l'universel en soi la raison, seule la raison de l'autre peut être le miroir de la sienne. C'est ce qu'explique Platon dans Alcibiade, en comparant l'intellection à la vision. L'œil sert à voir mais il ne peut se voir lui-même qu'en se réfléchissant dans la pupille d'un autre œil. Ainsi en est-il de la raison humaine. Elle sert à connaître mais pour se connaître elle-même, elle a besoin du miroir de la raison de l'autre. Dans l'échange dialogique chacun découvre que la mesure du vrai n'est ni l'un ni l'autre mais une faculté commune, celle à laquelle il faut s'élever pour accomplir son humanité. Cf. Texte. Enfin si par soi-même on entend le sujet affectif, sensible, il va de soi que son rapport à lui-même est par définition tributaire de son rapport aux autres. Freud a montré que la personnalité psychique se construit dans une histoire infantile dans laquelle les relations affectives sont déterminantes. Chacun intériorise consciemment ou inconsciemment l'image que les autres lui renvoient, chacun répond aux demandes adressées par les autres et s'il arrive que ce soit pour le meilleur, c'est aussi souvent pour le pire. Le regard, les jugements des autres ne sont pas inoffensifs. Ils induisent des effets réels dans la conscience qu'un sujet prend de lui-même. III Dépassement. La subjectivité est toute pénétrée d'intersubjectivité, soit. Cela ne signifie pas qu'une intériorité puisse mieux se saisir que dans un mouvement réflexif. Or la réflexion est par définition une opération ne mettant en jeu qu'un sujet essayant de clarifier sa présence à lui-même. Par exemple, même s'il est vrai qu'une identité ne prend conscience de sa singularité que par la médiation d'une altérité, ce ressaisissement de soi-même ne s'effectue que dans la solitude d'un effort personnel. Par exemple encore, j'ai développé mes ressources en pensée par la fréquentation des grands penseurs mais c'est solitairement que je peux prendre conscience de ce que penser veut dire et surtout de ce que la pensée m'assigne comme essence » Hegel. J'ai pris conscience d'être une liberté dans la confrontation parfois violente avec d'autres libertés mais cette prise de conscience, nul ne peut l'opérer à ma place. J'ai eu besoin du regard des autres, de la présence d'autres consciences en dehors de moi pour prendre de la distance avec moi et devenir capable de me juger comme une autre conscience peut le faire. Mais si la présence de l'autre est un catalyseur, elle ne saurait me dispenser de juger par moi-même. Et l'on sait combien les passions oeuvrant dans les rapports humains sont de puissants motifs d'aveuglement. Notre propre intérêt, disait Pascal, est un merveilleux instrument pour nous crever les yeux agréablement ». La solitude délivre du désir de paraître, de jouer des rôles convenus, de s'abandonner aux facilités de la mauvaise foi ou de l'amour propre. On s'avoue dans le face à face solitaire avec soi ce que l'on n'avoue que rarement aux autres. La solitude est nécessaire à une certaine sincérité il faut relativiser car il n'est pas rare que les hommes se mentent à eux-mêmes, même dans la solitude et même s'ils ne sont pas tout à fait dupes de leurs mensonges, mais si elle est une condition propice, elle ne saurait se passer du commerce avec les autres car sa fécondité tient au fait qu'elle est ressaisissement de ce qui s'est construit et approfondi dans une expérience intersubjective. Conclusion Seul peut prendre conscience de soi celui qui est advenu à la conscience et à la capacité de synthétiser la multiplicité et la diversité de ses états dans l'unité et l'identité d'un Je. L'être coupé de tout rapport humain est inapte à ces opérations. Il est condamné par l'isolement à l'hébétude d'une condition sauvage. Le sauvage est un animal stupide et borné » disait Rousseau. Reste que si l'intersubjectivité est une condition de la subjectivité, celle-ci ne s'éclaircit jamais mieux que dans la solitude d'un effort personnel. Solitude si peuplée de la présence des autres que le champion du solipsisme lui-même, atteste de l'être relationnel de l'homme. Descartes n'est pas seul. Il a besoin du dieu trompeur pour s'assurer de lui-même et si la certitude de Dieu est quasi contemporaine de la certitude de lui-même, c'est que Dieu est peut-être l'autre absolutisé. 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Faisant suite à l’article paru en septembre dernier sur le Leadership de pleine conscience-Une stratégie efficace pour les gestionnaires ? », je vous propose de pousser la réflexion sur la conscience de soi. Pourquoi et en quoi est-elle si essentielle au leader ? Quel rôle joue-t-elle dans la mobilisation des équipes ? Comment fait-on pour la cultiver ? La conscience de soi, c’est aussi développer la capacité à se connaître soi-même comme leader Apprendre à repérer ce qui se passe en nous lorsque nous sommes stressés et que nous vivons trop de pression, que nous sommes en mode pilote automatique » ou encore lorsque notre bavardage mental prend toute la place et nous coupe de l’expérience directe du moment présent et des possibilités d’être proactif. On sait très bien maintenant à quel point le stress chronique est nuisible tant au niveau de la santé physique que psychologique. Il est cependant moins connu que le stress que l’on porte déborde sur les personnes qui nous entourent. Au travail, c’est une information de première importance car elle a un effet direct sur la qualité du leadership et voici pourquoi Notre cerveau étant conçu à la base pour assurer notre survie balaie sans cesse notre environnement afin de détecter toute menace potentielle. Ainsi, toute menace perçue stress réel ou relatif déclenche alors la sécrétion des hormones de stress. Le corps et l’esprit sont alors en état d’alerte. Que se passe-t-il lorsqu’un leader est stressé par trop de pression ? Le cerveau des employés perçoivent instinctivement cette menace et le leader devient alors un danger » potentiel. Les hormones de stress de chacun des membres de l’équipe sont alors libérées ayant comme conséquence de bloquer le mode collaboration » et de les placer plutôt en mode évitement ». Concrètement, leur capacité à avoir une pensée claire, à prendre de bonnes décisions et à être créatif sera réduite à sa plus simple expression ou pire encore peut devenir inaccessible. C’est un fait que les gestionnaires vivent quotidiennement du stress. L’Université de Montréal publiait en octobre dernier les résultats d’une recherche sur la santé mentale des cadres dans les organisations du Québec un cadre sur cinq déclare souffrir de détresse psychologique et 20% d’entre eux ont une consommation d’alcool qui pourrait entraîner une dépendance. Dans le contexte économique actuel, tout leader se doit alors d’appliquer la même règle de sécurité de base que celle qui prévaut dans les avions Prendre soin de SON bien-être AVANT de vouloir gérer l’équipe. La pleine conscience apprend donc aux gestionnaires à être proactif, à reconnaître les signes de stress dès qu’ils apparaissent afin de pouvoir y répondre adéquatement permettant de rester en santé et maintenir la cohésion de l’équipe par un leadership mobilisateur. La conscience de soi permet au leader de prendre conscience des automatismes. Le pilote automatique », c’est ce programme mental qui ouvre la porte à des comportements profondément enracinés avec le temps tel que des habitudes, des préjugées, des perceptions étroites ou des ruminations. Ces automatismes, qui nous maintiennent dans le cadre de ce que nous connaissons et que nous reproduisons inconsciemment bien malgré nous, limitent l’innovation, entraînent la répétition d’expériences négatives et bloquent la capacité à changer. Apprendre à les reconnaître et à les débusquer est de première importance pour le leader. La conscience de soi permet enfin de reconnaître le bavardage mental qui nous entraîne dans un labyrinthe de pensées et d’opinions plutôt que de rester en contact avec l’expérience directe. Nous croyons à tort que ce que nous dit ce discours intérieur doit être vrai mais les experts en neurologie nous disent qu’il s’agit plutôt d’un ménage que fait notre cerveau! De plus, il coupe le leader de toute l’information pertinente disponible obtenue par l’écoute active et la communication authentique avec les membres de l’équipe. Cultiver la conscience de soi, c’est développer la capacité à s’observer avec patience et bienveillance pour se connaître et reconnaître nos modes de fonctionnement comme leader en vue de les transformer. C’est l’assise fondamentale sur laquelle les autres compétences et qualités peuvent se déposer pour assurer le mieux-être du leader et celui de son équipe. La méditation pleine conscience est un entraînement de l’esprit. C’est la gym du cerveau qui nous ramène invariablement dans l’instant présent à l’abri des programmes inconscients pour développer la conscience de soi. Cette transformation est possible puisque notre cerveau possède la capacité de se transformer et de se remodeler en fonction des entraînements quotidiens. Miser sur cette capacité, c’est favoriser l’adoption de nouvelles compétences de leadership mieux adaptées à la mobilisation des équipes et à une gestion humaine des ressources. Êtes-vous prêts pour l’entraînement ? Lucie Poitras inf., CRHA Formatrice à la pleine conscience et formatrice agréée L’Éthique parle Coeur
La conscience Fiche de revision n°1 La conscience I/ La connaissance de soi doit-elle passer par la conscience de soi? a/ La prise de conscience b/ L’attention c/ Le choix II/ La conscience est-elle une connaissance privilegie de soi? A/ La representation B/ La reflexion C/ La reflexivite III/ La conscience de soi est-elle connaissance objective de soi? I/ La connaissance de soi doit-elle passer par la conscience de soi? a/ La prise de conscience Elle a le pouvoir de conduire a un changement dans notre vie. Quand trouve t’on une prise de conscience chez SOCRATE? 1er degres de la prise de conscience L’experience de l’aporie prise de conscience passive et contrainte; par la rencontre d’un obstacle; elle met en echec la croyance illusoire engendre par l’opinion. Opinion = ignorance+ignorance qui s’ignore elle-meme 2eme degres de la prise de conscience Prendre conscience c’est se dedoubler de la pensee en se mettant a distance de ce que l’on faisait, etait, croyait, sans reflexion? Homme vieux » ou vieux moi » On se place alors au point de vue nouveau ? Homme neuf » 3eme degres de la prise de conscience Prise de distance permanente; humour forme de sagesse, elle permet de mesurer nos limites et d’en rire. b/ L’attention Elle permet non pas de changer quelque chose dans notre vie, mais notre vie en profondeur changer DE vie, changer en passant d’une vie a l’exterieur en passant a une vie qui se cree a partir de soi. La conscience n’est pas seulement prise de distance, elle s’investit aussi dans la realite, dans l’action. Par exemple lorsque je suis consciencieuse je dirige mon action vers un objectif. L’attention c’est un effort de maitrise sur un objectif pour rapporter ce que l’on sait a ce que l’on decouvre et determiner de plus en plus precisement les contours de l’inconnu. cf. texte de Socrate ou il fait preuve lui-meme d’attention. Attention volontaire? Attention spontanee Attention spontanee Les animaux par exemple en font preuve, elle correspond a l’attente du retour dans l’avenir d’un evenement passe. Attention volontaire elle n’est pas la forme la plus reflechie de l’activite de la conscience? donc l’etre conscient risque de se disperse de s’oublier lui-meme dans son activite et donc de se definir seulement par la facon dont il s’investit dans le monde exterieur. Ce qui compte en fait ce sont nos actes dans la mesure ou ils sont intentionnels et maitrise. Ce sont nos qualites et nos defauts qui font ce que nous sommes, mais c’est aussi moi qui fait mes qualites t mes defauts selon que je les ignorent ou les controlent et selon la conscience que j’en ai. Ici ce que je suis c’Est-ce que j’ai reussi a etre, le connaissance de soi devient morale. Praxis? Poesis ARISTOTE Praxis Action ou l’agent se modifie lui-meme en fonction d’un jugement sur la valeur d’un but a atteindre. Poesis Fabrication technique, savoir determiner les moyen de produire une fin on sait juger de la valeur des moyens Les vertus pour etre morales doivent etre issus de la conscience de chaque individu, il faut s’inventer dans chaque situation. Induction= du concret a l’universel, pour SOCRATE le questionnement sur chaque vertu particuliere par exemple qu’Est-ce que le courage? doit mener au questionnement sur la vertu en general, pour lui il n’y a qu’un seul bien. Qu’Est-ce que la vertu? = Connais toi toi-meme », phrase qu’il faut reinventer, SOCRATE lui donne un nouveau sens il s’agit de se realiser sois meme a partir de l’interrogation sur ce que l’on doit etre. On en arrive a une connaissance de soi sur ce que j’ai d’humain, la conscience ou connaissance de l’humanite en soi. Avec l’attention, il s’agit de devenir. La pensee de l’homme reste encore opaque, il doit encore la decouvrir. c/ Le choix Qu’Est-ce que l’etre humain a de different par apport a un etre qui ne l’est pas? Le choix est une puissance de changement, cette fois pour changer la vie, changer le sens de la vie. Que la foule en convienne ou non, quelque soit le sort qui nous est reserve, l’injustice est dans tout les cas pour celui qui la commet un mal et une honte. » Rq – On juge universellement l’intention de l’acte et pas ses consequences – C’est une affirmation universelle-meme si un seul individu est seul a la soutenir Universel? Unanime Dans cette citation on a d’un cote la conscience morale principes moraux et de l’autre la conscience collective/conscience psychologique poids des emotions, des sentiments, ici peur de mourir » D’apres la citation ce choix est un choix qui determine la vie, le sens de la vie. Il s’agit d’offrir le choix d’une autre perspective sur la vie humaine en la referant a des valeurs et a un sens de nature immortelle ou eternelle. Donc en placant au fondement de la vie humaine mortelle une vie immortelle celle de l’ame. II/La conscience est elle une connaissance privilegie de soi? / La representation La conscience rapporte l’homme a lui-meme a sa place dans le monde, mais en meme temps elle l’eloigne de lui-meme pour en faire un etre des lointains ». En effet penser, c’est etre ailleurs. Selon Hegel, l’homme a une double existence, il vit les choses, et il les pensent. Par sa conscience l’homme n’est pas seulement dans la presence, il est aussi dans la representation de lui-meme ou de tout autre objet de penser. Presenter ? Representer Presenter c’est referer a une existence dans un lieu present et dans un temps present ici et maintenant. Representer , c’est presenter une deuxieme fois par la pensee, et non plus dans l’espace et le temps. C’est presenter qqch en son absence quand il n’est plus ou pas encore la. Mais l’imagination reste dans la dependance de la perception, or toute representation ne depend pas de la perception ni de l’imagination. Imagination Capacite de representer les choses en leurs absence. –Sans doute qu’il n’y pas de pensee humaine qui ne s’accompagne pas d’image –Mais toute les pensees ne Sont-elles que des images? Perception ? Representation Le lien entre perception, imagination et entendement c’est la pensee. La pensee Ce dont nous pouvons avoir la representation dans l’esprit Pour DESCARTES il n’y a de pensee que consciente. Conscience capacite a apercevoir nos pensees, leur contenu de facon immediate. Pour DESCARTES il y une independance entre la realite pensante et la realite physique? dualisme cartesien Je ne suis pas seulement loge dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire, mais outre cela…je lui suis conjoint tres etroitement et tellement confondus et mele que je compose comme un seul tout avec lui. » DESCARTES Meditation Metaphysiques VI . Du point de vue ordinaire JE SUIS un corps, du point de vue reflechis J’AI un corps. / La reflexion La reflexion est le retour de l’esprit sur ses pensee en les reconnaissant pour siennes. Exemple l’emotion avec la peur, au depart c’est l’araignee qui est effrayante puis lorsque plus tard je repense a cette experience je me rend compte que c’est MOI qui est ete effrayee. Lettre cursive 2 extrait des Meditations Metaphysique de DESCARTES 1 Nous avons acces a nos id la realite exterieure que par le monde interieur de nos idees, or nous avons des idees aussi bien quand nous revons que lorsque nous percevons, donc nos idees a elles seules ne permettent pas de distinguer le reve de la realite. La realite pourrait etre un reve cf. argument baroque. Pourtant nous avons un instinct naturel qui nous permet de ressentir la realite donc Qu’Est-ce qui nous permet de remettre en doute cela? 2Selon DESCARTES sur quelles connaissances ne peut on s’appuyer et pourquoi? La perception sensible voir ex du Soleil. Autre exemple la platitude. Il y a une contradiction entre ce que nous percevons par les sens et l’explication scientifique. Et pourtant cette contradiction ne nous permet pas de nous debarrasser de cette perception illusoire car elle nous trompe et elle ne peut cesser de nous tromper. Les inclinations naturelles, spontanee elles nous disent qu’il y a une realite hors de nous, elles nous font passer de l’idee de chose reelles a l’affirmation irreflechis qu’elles existent hors de nous. Autre inclination le sentiment qu’il faut fuir la douleur et rechercher le plaisir. La connaissance rationnelle elle meme ce n’est pas habituel, de plus DESCARTES s’en sert pour demontrer sa these. Il affirme pourtant que les theories scientifiques nous les avons invente alors qu’elle sont sense dire ce qu’est la realite. On accede alors a la realite la plus concrete par ce qu’il y a de plus abstrait Les Mathematiques. Mais il y a une difference entre la perception de la lumiere par exemple et sa realite physique, les equations mathematiques ne ressemblent pas aux couleurs que nous percevons. Psychologiquement la lumiere est une QUALITE et non une QUANTITE. 3 Sur quelles connaissances s’appuie t’il au contraire, et pourquoi? ? Connaissance de l’esprit lorsque l’on a une idee, on l’a vraiment. L’expression interiorite est trompeuse, car elle renvoie par opposition a un interieur or cette interiorite ne se situe pas dans un espace. L’interiorite c’est seulement ce qui reste dans la pensee une fois que l’on a suspendu toute reference exterieur a l’esprit pensant. Elle joue un role de REPLIS par apport a tout ce qui est trompeur ou plus generalement par apport a tout ce qui est autre que nous. Elle joue egalement un role de reference point fixe par apport auquel tout le reste est en mouvement. Dans son interiorite l’homme est un concepteur d’univers. c/ La reflexivite ? Le doute cartesien je doute donc je pense donc je suis. je pense donc je suis » extrait du discours de la methode. Quelle est cette existence? ’est une existence pensante a partir du moment ou elle se pense. C’est la premiere certitude, mais c’est la plus pauvre. C4est tout de meme la certitude ultime qui subsiste lorsque tout le reste est douteux. Reflexivite capacite qu’a la conscience de se prendre elle meme et ses actions pour objet, de se dedoubler en conscience connaissante. III/ La conscience de soi est elle connaissance objective de soi? -Nous avons acces a nous meme par l’introspection. -Se rendre compte que la verite du monde exterieur depend de la verite du monde interieur -La reflexivite nous apporte la premiere certitude ere critique Notre pensee peut s’exprime aux autres avant meme que nous la saisissions nous meme. La logique de nos propres actions peut nous echapper alors que d’autres la comprendrons tres bien conduite d’echec ou amoureuse par exemple 2eme critique Nous somme obscure a nous meme, nous avons a decouvrir progressivement une realite exterieure. Nous devons distinguer le moi c’est la personnalite concrete et le je sujet conscient actif. La perception interieure a un desavantage, il lui manque l’objectivite de la perception exterieure, il lui manque l’espace. Or l’espace nous permet d’avoir plusieurs point de vue en meme temps. On ne peut pas etablir de repere objectif a partir de sa seule experience interieure. Si la conscience de soi se reduit au sentiment interieur de ses propres etats et de leurs succession alors nous ne pouvons fixer cette realite pour en faire un objet d’observation. La conscience n’est connaissance de soi qu’en empruntant des elements de description objective a l’observation du monde exterieur cad dire j’ai eprouve telle tristesse… »
la conscience de soi est elle trompeuse