🐄 Chasse A Courre Dans Les Landes

ChasseĂ  Courre - À la croisĂ©e des mondes, ou notre relation a la nature sauvage et Ă  la mort. Les veneurs sortent de leurs forĂȘts et brandissent leur droit de chasser Ă  courre sur le territoire français ; ils revendiquent des valeurs Ă©ternelles, un savoir de la terre et du sauvage que, selon eux, l’urbain, dĂ©connectĂ© de la ChasseĂ  courre, dĂ©bat sur son interdiction dans les Landes et dans la Somme. par INA catalogue Exercicede la chasse dans le dĂ©partement des LANDES – Campagne cynĂ©gĂ©tique 2022 – 2023 Annexe 2 Ă  l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral n° 2022/872 Les dispositions ci-dessous mentionnĂ©es sont Aubout de 30 minutes, l'Ă©quipage de chasse Ă  courre du Vautrait des Landes finit par s'en aller, sans faire de dĂ©gĂąt. Les vidĂ©os de Julie Ducos ont Ă©tĂ© relayĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux par le CharlesLouis de Tinguy est un grand chasseur (chasse Ă  courre, notamment chasse aux loups ; sur la porte du moulin de Gournava (en Pleucadeuc) oĂč il rĂ©side pour chasser Ă  courre dans les Landes de Lanvaux avec quarante chiens fauves, le comte de Tinguy avait clouĂ© des centaines de pattes de loups [1]. Notes et rĂ©fĂ©rences. ↑; Source « Charles-Louis de Tinguy », dans Adolphe Cavaliersparticipant Ă  une chasse Ă  courre dans les Landes (40), Aquitaine, France. / The field master and a lady rider taking part in a deer hunting with hounds in the Landes VidĂ©o Chasse Ă  courre au renard avec l’équipage des beaux couverts; Le tribunal administratif d’Amiens a dĂ©cidĂ© d’empĂȘcher la chasse au blaireau dans la Somme ; VidĂ©o: une jeune cavaliĂšre de 18 ans concourt pour le championnat de France du cheval de chasse; Chasse Ă  courre & bien-ĂȘtre animal: Les enjeux de la cohabitation des hommes et du monde animal; Temokakevideo cekak sing kagayut karo Une chasse Ă  courre ing TikTok. Tonton konten populer saka kreator ing ngisor iki: La chasse Ă  courre(@chasse_a_courre), user6764803802169(@ericchasse32), user6764803802169(@ericchasse32), CharlĂšne(@cha.charlene), Les jeunes chasseurs Aquitaine(@l_j_c_d_aquitaine) . Jlajahi video Pourterminer en beautĂ© la saison de chasse, la sociĂ©tĂ© Marguestau-Cazaubon accueillait sur ses terres gerso-landaises la Vautrait des Landes pour une chasse Ă  courre au DNNJwpU. En ce samedi matin, la Touraine se rĂ©veille. Pour beaucoup, le week-end qui s'annonce sera celui d'un repos bien mĂ©ritĂ© aprĂšs une semaine de labeur. Land Rover, pick-up ou 4X4 serpentent la dĂ©partementale 83 en GĂątine Tourangelle. Autour du bitume, tout n'est que forĂȘts, Ă©tangs et lieux sauvages oĂč la faune et la flore sont les maĂźtres de ces lieux que l'homme a de tout temps voulu nord de la commune d'Ambillou, village typique d'une Touraine oĂč il fait bon vivre et se ressourcer, se trouve le domaine des Landes – un millier d'hectares qui appartient Ă  la mĂȘme famille depuis trois gĂ©nĂ©rations. Bruno Cheuvreux est le maĂźtre des lieux. Notaire Ă  Paris en semaine, il reçoit chaque samedi ses invitĂ©s dans la forĂȘt des Landes et de la TrigaliĂšre, peuplĂ©es d'arbres centenaires qui cohabitent avec une faune sauvage qui vient chercher ici une certaine matin-lĂ , le bruit des moteurs des cylindrĂ©s viennt perturber quelques instants le silence des lieux. TractĂ©s par les voitures des invitĂ©s de Bruno, les vans » nous rappellent que l'homme ne sera pas seul en cette matinĂ©e bien particuliĂšre. Le hennissement des chevaux, le bruit des sabots Ă  l'intĂ©rieur de ces habitations roulantes et les Ă©curies nous offrent le spectacle ancestral du couple entre l'Ă©quidĂ© et l'Homo de Pascal Montagne/Hans LucasAux sons mĂȘlĂ©s des souffles forts des montures s'accompagnent ceux d'autres mammifĂšres plus courts sur pattes. Juste derriĂšre les box des chevaux, un lieu Ă  l'odeur et au brouhaha particuliers, plus de quatre-vingts chiens de race ne font qu'un autour de leur maĂźtre Ă  la voix forte et autoritaire. La meute Ă©coute Hubert, le piqueux, patron du chenil. Mais pour tous, Hubert n'existe pas sous son vrai prĂ©nom. Pour tous les participants, il se nomme la Branche ». Un nom de vĂ©nerie » qui, pour les profanes, pourrait sortir tout droit d'un roman du y regarder de plus prĂšs, tout ce qui nous est donnĂ© d'observer en ce matin ensoleillĂ© nous rappelle que nous ne sommes plus dans notre temps contemporain. La Branche » porte une veste verte et un jabot tenu en son milieu par une Ă©pingle dorĂ©e appelĂ©e le bouton ». Dans l'organisation aux allures cĂ©rĂ©moniales, Hubert est le piqueur » prononcĂ© piqueux », celui qui est en charge de la meute. Il porte aux pieds des bottes de cuir cirĂ©es qui cachent mal l'usure du temps et tĂ©moignent des heures passĂ©es sur sa monture. En Ă©charpe, Hubert La Branche » porte une trompe Ă  la structure dorĂ©e qui nous donne les clefs de cet univers hors du de chasse Ă  courre se prĂ©pare Ă  attaquer le roi des forĂȘts, un heures plus tĂŽt, le cafĂ© noir chaud humait encore dans le pavillon de chasse. Dehors, il faisait encore noir et humide. Seulement quatre degrĂ©s au thermomĂštre. Une dizaine d'hommes aux vestes de chasse, bottes et foulards Ă©taient rassemblĂ©s autour de l'imposante table en bois massif. Avec eux, Charles 30 l'Ăąge de sept ans, ce directeur commercial pour un soda mondialement connu pratique la vĂ©nerie. Chaque week-end, il rejoint sa rĂ©sidence secondaire aux abords de la petite ville de ChĂąteau-la-ValliĂšre, au nord de l'Indre-et-Loire. Le bourg est situĂ© Ă  quelques kilomĂštres du domaine des Landes. Casquette en tweed anglais, jabot et pantalon blanc recouvert d'une protection contre la pluie, Charles a la reconnaissance de ses pairs. TombĂ© dans le monde de la chasse Ă  courre Ă  l'Ăąge de raison, il vit et respire pour cet art de vivre », comme il aime Ă  le rappeler. Il ne conçoit pas de monter Ă  cheval pour chasser le cerf sans passer ces heures d'observation dĂšs potron-minet avec ses camarades, vieux briscards de la chasse. Les valets de limiers qui l'entourent autour de la table en chĂȘne ce matin-lĂ  connaissent par cƓur leur rĂŽle. Dans quelques minutes, chacun rejoindra la parcelle du domaine qui lui est rĂŽle ? RepĂ©rer aux quatre coins du territoire de Bruno Cheuvreux la bĂȘte qui sera chassĂ©e. Charles, lui aussi, observera dans le silence de la lande et des plaines embrumĂ©es les mouvements des animaux sauvages. Sans bruit, un briquet toujours dans la poche, il regardera au grĂ© de sa dĂ©ambulation silencieuse le sens du vent donnĂ© par la flamme. Pas question d'ĂȘtre repĂ©rĂ© par l'animal Ă  l'odorat si puissant. Sa marche sera toujours dans le sens du vent. Puis, immobile, l'ouĂŻe sera substituĂ©e Ă  la premiers oiseaux se rĂ©veillent, les jets hauts dans les arbres crient comme des avertisseurs. Le Roi n'est pas loin. Puis, lĂ , Ă  quelques mĂštres dans l'entremĂȘlement des troncs d'arbre aux Ăąges avancĂ©s et des bosquets de fougĂšres, il trĂŽne majestueux, fier sur ses quatre pattes prĂȘtent Ă  courir au moindre bruit. C'est la rencontre, Ă  ce moment-lĂ , de Charles et du cerf. Un moment intime avant l'affrontement. Le cervidĂ© dĂ©cide de bouger. Charles attend son dĂ©part. Puis, la tradition des valets de limiers reprend ses droits. Charles prend dans ses mains des branches qu'il casse contre son genou. La cassure du bois fraĂźchement fendu forme une pointe. Ces branches seront posĂ©es sur un chemin dĂ©gagĂ©, lĂ  oĂč le cerf a Ă©tĂ© vu et repĂ©rĂ©. Dans quelques heures, ces brisĂ©es » seront comme la boussole qui donne des indications pour la trentaine de cavaliers qui fouleront le sol sec de la forĂȘt de les traces des sabots des chevaux prĂ©parĂ©s Ă  traquer la bĂȘte, badauds, promeneurs et amis des amateurs de vĂ©nerie suivront la chasse, sacs sur le dos, appareils photo autour du cou – un cĂ©rĂ©monial remarquĂ© autour de la petite commune d' la lande, s'Ă©lĂšve un son sourd attĂ©nuĂ© par la forĂȘt dense
 Celui de dizaines d'aboiements des chiens de meute. DerriĂšre leurs cris » exaltĂ©s, le son du cor de chasse qui donne les indications sur la piste suivie par le cerf chassĂ©. TraquĂ© et fatiguĂ©, portant sa hotte », le cerf a le dos rond. Au loin, un plan d'eau. L'espoir pour lui de fuir et d'Ă©chapper Ă  son destin tragique. Charles et Hubert le suivent. L'un aux rames d'une petite embarcation verte et l'autre, veste enlevĂ©e et jabot apparent, une dague Ă  la main. La fin est proche. Dans leur sillage, quelques chiens nagent toute langue dehors. ExtĂ©nuĂ©e par plus de trois heures de course Ă  travers la lande et la forĂȘt, la bĂȘte se meurt. Charles arrive Ă  sa hauteur. La pointe de la dague poursuit, elle, son chemin droit dans le cƓur du cerf. Ses battements cessent et avec eux la chasse Ă  courre de ce matin-lĂ  dans la campagne tout ce dĂ©corum, il s'agit bien lĂ  d'un art de vivre, d'une tradition sĂ©culaire que Bruno, Charles et les autres transmettent de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Inacceptable pour certains, majestueux pour d'autres, la vĂ©nerie ne peut laisser indiffĂ©rent. Elle est le tĂ©moignage bon grĂ© mal grĂ© de traditions ancestrales qui ont survĂ©cu au temps, aux rĂ©volutions et Ă  la modernitĂ©. Durant un instant, le temps suspend son vol et l'homme se donne rendez-vous avec la nature, mĂȘme si la mort est souvent au bout du mort de la bĂȘte traquĂ©e a aussi son cĂ©rĂ©monial. Une communion entre l'homme et son fidĂšle compagnon. Les chiens de la meute ont le respect de leurs maĂźtres, cavaliers et piqueux ». Le cerf est offert Ă  l'occasion de la curĂ©e. En prĂ©liminaire Ă  ce droit des chiens sur l'animal, les chasseurs ont quittĂ© leur monture. La cravache est remplacĂ©e par le cor. AlignĂ©s face aux chiens, les notes expulsĂ©es par l'air des joueurs de cor rendent hommage aux chasseurs Ă  quatre pattes qui ont forcĂ© » le cervidĂ©. Dans quelques minutes, un privilĂšge leur sera accordĂ©. Celui de profiter d'une partie de l'animal en rĂ©compense de leurs efforts de la Montagne est un photographe français membre du studio Hans Lucas. Retrouvez-le sur son site et Instagram. Ce film prĂ©sente un ensemble de sĂ©quences sur la chasse Ă  courre en forĂȘt de Retz Villers-CotterĂȘt. Les scĂšnes datĂ©es des annĂ©es 1933-1936 reprĂ©sentent l’équipage Menier. Gaston Menier Ă©tait maĂźtre d'Ă©quipage en forĂȘt de Villers-CotterĂȘt pour la chasse au cerf. Le dernier Ă©quipage Menier date de 1936. Les scĂšnes datĂ©es des annĂ©es 1950 reprĂ©sentent le Rallye ForĂȘt de Retz avec Maurice Loubet en maĂźtre d’équipage. Ce dernier a reconstituĂ© l'Ă©quipage de Villers-CotterĂȘt aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. La chasse Ă  courre se dĂ©roule en plusieurs Ă©tapes au cours d’une journĂ©e Faire du bois faire la quĂȘte Ă  l'animal. Le rendez-vous. Le rapport. L'attaque. Le dĂ©roulĂ© de la chasse. Retraite prise. La curĂ©e. Retraite de grĂące. Retour au chenil. Descriptif du film dĂ©taillĂ© avec la contribution d’Alain-Pierre Baudesson, membre de l’association Club du Moulin Michel Des Lions pour la conservation de la mĂ©moire historique de la vĂ©nerie en forĂȘt de Retz. 0'08 Familial. 0'29 Villers-CotterĂȘt avant 1939. FĂȘte de famille avec Maurice Loubet, maĂźtre d'Ă©quipage en cravate, dans la cour de la vĂ©nerie. En prĂ©sence de Maurice Angot, nĂ©gociant Ă  Villers-CotterĂȘt. 1'14 le personnel de la vĂ©nerie. 2’03 Mariage. 2'41 Yvette Volker, fille de Maurice Loubet. 2'48 Vers 1955-1960, Concours hippique au stade de foot de Villers-CotterĂȘt. Maurice Loubet est le PrĂ©sident de la SociĂ©tĂ© hippique rurale SHR. Ce concours a lieu tous les ans. PrĂ©sentation de la meute par le maĂźtre d'Ă©quipage, Maurice Loubet. DĂ©filĂ© des cavaliers PrĂ©sentation de l'Ă©quipage. Parmi les cavaliers, on distingue Jacques De FaĂż, agriculteur Ă  Pont-Saint-Mard. Meute de chiens de chasse. Sauts d'obstacles cavaliers et chiens. Les enfants montent Ă  cheval. 5'45 Familial, Ă  la plage. Un moniteur avec un groupe d'enfant exercices, gym, Ă©tirements. 6'14 Messe de la Saint-Hubert. En prĂ©sence des sonneurs du DĂ©buchĂ© de Paris, les chasseurs fĂȘtent la Saint-Hubert Ă  Villers-CotterĂȘt. 6'16 DĂ©part de chasse en dĂ©but de saison. Une meute de chiens traverse un champs. 6'39 Battue de louveterie. "Louvetier" charge honorifique attribuĂ©e par le prĂ©fet pour entretenir une meute de 6 chiens courants dresser pour courir le sanglier ou le renard. Le louvetier entraine les chiens en dehors des dates de chasse. Une battue de louveterie est une chasse pour rĂ©guler les nuisibles sangliers et renards. Les hommes et les femmes sont ici rĂ©unis devant une cabane de chasseur. En prĂ©sence de Maurice Angot, nĂ©gociant Ă  Villers-CotterĂȘt. Les hommes portent leur fusil sur le dos. 8'11 Chasse de dĂ©but de saison. Chasse au cerf, Chasse en petite tenue chasse en tenue d'Ă©quipage aprĂšs la Saint-Hubert, dĂ©but novembre. Officiellement c'est le 3 novembre. AnnĂ©es 1930. Equipage Menier. Le dernier cavalier porte une pibole, c'est Ă  dire une trompe de chasse. "On sonne de la trompe". 8'39 vers 1950-195, chasse Ă  courre avec l'Ă©quipage Rallye ForĂȘt de Retz et Maurice Loubet en maĂźtre d'Ă©quipage. On distingue une "locomobile" une machine Ă  vapeur faisant tourner les scieries volante en forĂȘt. Chasse en petite tenue, chasse d'entrainement. 9'19 La curĂ©e. Une fois que le cerf est mort, on fait une curĂ©e chaude en forĂȘt. On assiste ici au balancĂ© de la tĂȘte du cerf. La tĂȘte du cerf mort est tenue par les bois et montrĂ©e Ă  l'Ă©quipage on la tourne de droite Ă  gauche face au public. Lors de la curĂ©e, on raconte la chasse de la journĂ©e on théùtralise. Les chiens sont tenus en meute sous le fouet. Le L de Loubet est reconnaissable sur les chiens. 9'53 On sonne la curĂ©e, ça se termine. 10’00 C'est un rdv avec un rapport. Le piqueux a un galon sur sa toque, c'est lui qui dirige les chiens. 10'14 Entrainement hippique Ă  Villers CotterĂȘt, face Ă  la vĂ©nerie. C'est la SociĂ©tĂ© hippique rurale, des chevaux de chasse s'entrainent. 10'49 Chasse Ă  courre avec l’équipage Menier en prĂ©sence de Gaston Menier homme Ă  barbe blanche, avant novembre 1934. Gaston Menier dĂ©cĂšdera en novembre 1934. Maurice Loubet est piqueux. C’est un premier rendez-vous. 11'23 on sonne la curĂ©e. 11'49 Bat-l’eau Ă  l’étang de la RamĂ©e de Villers-CotterĂȘt. Un cerf nage dans l'eau de l'Ă©tang, il est poursuivit par les chiens de chasse. ScĂšnes de chasse en forĂȘt. 12'41 la queue coupĂ©e du cheval est un dĂ©tail permettant de reconnaitre l'Ă©quipage Menier. De plus, dans l'Ă©quipage Menier, les piqueux ont un cheval blanc. 13’03 C'est l'hallali sur pieds. En forĂȘt, le cerf est encerclĂ© par les chiens, ils l'ont capturĂ©. On sert le cerf au pistolet. L'hallali est le dernier temps de la chasse Ă  courre, celui oĂč la bĂȘte pourchassĂ©e est mise Ă  mort. 13'34 Cour de la vĂ©nerie Ă  Villers-CotterĂȘt. On voit le personnel en tenue de travail pour s'occuper des chevaux aux Ă©curies. 13'48 DĂ©part de la chasse. 13'56 Dans la cour de la vĂ©nerie Ă  Villers-CotterĂȘt. 14'24 Un bat-l'eau, avant 1936. Moment de la chasse Ă  courre, oĂč l’animal traquĂ© se jette Ă  l’eau. C'est une chasse au cerf le cerf traverse l'Ă©tang Ă  la nage, poursuivit par les chiens. En forĂȘt, Ă©quipage Menier chevaux Ă  la queue coupĂ©e. 15'24 Bat-l'eau dans l'Ourcq, riviĂšre passant au sud de Villers CotterĂȘt. Vers fin 1934 – dĂ©but 1935. Des hommes portent un brassard noir sur leur tunique. Ce qui pourrait signifier que Gaston Menier vient de dĂ©cĂ©der. Les hommes ont portĂ© ce brassard noir une seule fois et c'Ă©tait Ă  la mort de Gaston Menier. Ils ont portĂ© le deuil durant toute la saison. En ForĂȘt domaniale de Retz, les chiens sortent de l'eau, deux chasseurs tirent le cerf hors de l'eau. Le cerf est mort et a Ă©tĂ© servit. 16’07 un chasseur tire le cerf avec un cable, un "crapin". 16'19 Chasse Ă  courre en forĂȘt de Retz, Ă©quipage Menier, dĂ©cembre 1934 ou dĂ©but 1935. Rassemblement prĂšs de la maison forestiĂšre de la Croix de Dampleux. Le maĂźtre d'Ă©quipage aprĂšs la mort de Gaston Menier est son fils Jacques Menier. Il sera le dernier maĂźtre d'Ă©quipage de cet Ă©quipage jusqu'en 1936. Le piqueur est Maurice Loubet. Il deviendra maĂźtre d'Ă©quipage aprĂšs la guerre jusqu'au milieu des annĂ©es 1960. Il est reconnaissable sur le film par un bandeau qui semble blanc autour de sa bombe. 17'29 Action de chasse. Équipage Menier en deuil, en forĂȘt. 17'59 le cerf est par terre, entourĂ© des chasseurs. 18'05 Elevage des chiots au chenil de Villers-CotterĂȘt. 18'31 DĂ©part pour la chasse depuis la vĂ©nerie de Villers-CotterĂȘt. Sortie de la vĂ©nerie pour aller au rendez-vous. 19'16 + 19'29 employĂ©s de la vĂ©nerie, vers 1934-1935. Ils sont responsables du chenil, ils nettoient la cour aprĂšs le dĂ©part des chiens. Nous sommes dans la cour intĂ©rieure de la vĂšnerie. A l'Ă©tage se trouve le logement du piqueux. 19'32 le rdv des chasseurs, Ă©quipage Gaston Menier. On y voit Maurice Loubet en piqueux. Il porte une toque avec un liseret dorĂ©. Il y a un M sur les chiens. Sont prĂ©sents Alfred et Maurice Loubet, Louis de Cornois devenu maĂźtre d’équipage en 1936 en nommant l'Ă©quipage "Rallye de la forĂȘt de Retz ». Lucien Rosselet, Bouton Menier. 20’07 Une curĂ©e, avec l’équipage Menier M sur les chiens. 20'38 Cour de la vĂ©nerie. EntrĂ©e de la cour d'Ă©bat lĂ  oĂč on laisse les chiens s'Ă©battre, grande pĂąture. C'est prĂšs du chenil. 20'48 En famille, avec Maurice Loubet et Maurice Angot. 21'21 Un rendez-vous avec l’équipage Menier, en 1935-1936. Maurice Loubet en piqueux. L'homme Ă  la barbe est Lucien Rosselet. 21'35 dĂ©part pour la brisĂ©e. On va mettre les chiens aux branches. Le limier fait le tour. DĂšs que le chien Ă©vente, il voit s'il y a des traces, des fumĂ©es crottes, il brise Ă  l'endroit une branche qu'il casse dans la direction ou pas de l'animal. 21'41 Maison forestiĂšre des TĂȘtes de Chavigny, route de Chavigny Ă  Montgobert. 21'54 un dĂ©buchĂ©. Les animaux gibiers sortent de la forĂȘt et traversent la plaine. On sonne le dĂ©buchĂ©, s’il y a des cavaliers. Les animaux sont hardĂ©s ils sont plusieurs. 22'12 dans la forĂȘt dĂ©cimĂ©e, le cerf est trĂšs visible. 22'25 "la vue". Le cerf est visible et passe devant nous en courant. 22'29 "le cerf est aboyĂ© Ă  la lieue". La lieue carrefour de Villers-CotterĂȘt. 22'32 l'hallali sur pied, le long de la maison forestiĂšre. On va le servir au pistolet. 23'42 moutons Ă  la vĂ©nerie. 24'10 Vers 1935, Menier est dĂ©cĂ©dĂ©, l’équipage Menier est en en deuil brassard noir. Un dĂ©buchĂ©. 24'13 Une curĂ©e. On sonne de la trompe de chasse. 24'30 On sonne la curĂ©e. 22'42 les chiens font curĂ©e. 24'52 le maitre d’équipage faite les honneurs. Puis c'est la fin de la curĂ©e. Chez les Pradat, Ă  Urciers, la vĂ©nerie coule dans leurs veines depuis des gĂ©nĂ©rations. PrĂšs d'une centaine d'anglo-français tricolore et poitevins constitue une meute au flair redoutable pour dĂ©busquer le sanglier. “Tiens bon valets », telle est la devise de l'Ă©quipage du Vautrait des Jolivets, Ă  Urciers. Un Ă©quipage reconnaissable Ă  sa redingote noire Ă  parement bleu marine, son gilet bleu marine et sa culotte noire. Eric Pradat en est son maĂźtre d'Ă©quipage et Antonin Pelletier son premier piqueux, secondĂ© par JĂ©rĂ©my Casanova. Nous sommes 40 membres, cavaliers et suiveurs, nous pratiquons la chasse Ă  courre de mi-octobre Ă  fin mars. Nous nous focalisons uniquement sur le sanglier », dĂ©taille Louison Pradat, la fille d'Eric Pradat. Le Vautrait des Jolivets Ɠuvre principalement dans l'Indre, le Cher et la Creuse, sur de petits boqueteaux et forĂȘts privĂ©es, et une fois par an nous nous rendons en Charente et dans les Landes », prĂ©cise-t-elle. La chasse Ă  courre demande de l'endurance et un flair hors pair des chiens. Des chiens crĂ©ancĂ©s sanglier Les Pradat travaillent avec des anglo-français tricolores et des poitevins pour leur capacitĂ© Ă  dĂ©busquer les sangliers. D'ail-leurs, l'Ă©quipage du Vautrait des Jolivets en a fait sa spĂ©cialitĂ©. Afin d'avoir cet animal dans le nez, dĂšs leurs plus jeune Ăąge, les chiens de moins d'un an rejoignent la meute pour les sorties ; Ă  un an, ils sont sortis en entrainement. Avant l'ouverture de la chasse Ă  courre, les jeunes sont mis en contact avec des sangliers, en enclos, pour se dĂ©clarer sur le sanglier, selon le terme consacrĂ©, histoire de les habituer Ă  l'odeur. Les chiens sortent aussi plusieurs fois par semaine. Lors de ces balades, lorsque les chaleurs le permettent, ils se baignent afin de se rafraichir. Plusieurs jeunes passionnĂ©s, Juliette et Louis principalement, sont prĂ©sents tous les soirs au chenil pour s'occuper d'eux », poursuit Louison Pradat. L'endurance, maĂźtre mot Comme tous sportifs, les chiens de vĂ©nerie ont un rĂ©gime alimentaire adaptĂ©. C'est Antonin Pelletier, premier piqueux, qui gĂšre les rations et leurs compositions ; en fonction de la pĂ©riode de l'annĂ©e, ces derniĂšres Ă©voluent. En pĂ©riode de chasse, l'ensemble de la meute mange tous les jours, de la viande, des croquettes et de la soupe. Une soupe complĂšte Ă  base de viande cuite, lĂ©gumes, pain, croquettes et lait en poudre. Il leur faut de l'Ă©nergie pour tenir la distance lors des journĂ©es de chasse », dĂ©taille le jeune homme. En revanche, hors pĂ©riode de chasse, afin que les chiens ne prennent pas trop de poids, le rĂ©gime est plus strict, avec une ration moins copieuse. En fin de saison, ceux qui auront pris trop de poids sont mis au rĂ©gime. Comme ils se dĂ©pensent moins, ils auront tendance Ă  prendre plus que les autres », conclut-il. La chasse Ă  courre puise dans l'Ă©nergie des chiens c'est pourquoi aux Jolivets, les Pradat ont pris le parti d'offrir une retraite bien mĂ©ritĂ©e aux animaux de 10 ans et plus. MĂȘme si nous les sortons encore un peu en chasse avec nous, sur des petits parcours, car ils aiment ça », note Louison Pradat. Afin de procĂ©der Ă  un renouvellement des gĂ©nĂ©rations, des croisements entre Ă©quipages sont effectuĂ©s pour Ă©viter les risques de consanguinitĂ© et pour amĂ©liorer certains critĂšres chers aux Pradat. Avant tout l'odorat, puis la rapiditĂ©, l'endurance, la docilitĂ© et la capacitĂ© d'Ă©coute », prĂ©cise-t-elle. Dernier point qui ne fait pas dĂ©faut aux Jolivets, l'ensemble de la meute se calme trĂšs rapidement, dĂšs qu'Eric, Antonin et leurs aides haussent le ton.

chasse a courre dans les landes